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La molécule de CBD rencontre un grand succès à travers le monde. Elle est de plus en plus étudiée depuis quelques années. Les scientifiques découvrent, au fur et à mesure de leurs recherches, de nouveaux bienfaits sur notre santé. Les législations évoluent conjointement dans de nombreux pays pour développer l’utilisation du chanvre, tout en maintenant une teneur en THC limitée. L’avenir du cannabidiol nous promet encore de belles surprises.
Le droit européen autorise la production agricole, le commerce et l’utilisation industrielle des variétés de chanvre (Cannabis Sativa L) inscrites au catalogue des espèces agricoles de l’UE. Celles-ci doivent toutefois contenir moins de 0,2 % de THC.
La législation française, quoique tributaire du droit européen, voudrait se montrer plus stricte et restreindre les utilisations du chanvre.
Mais n’oublions pas que le droit européen prime sur le droit national.
Le 23 octobre 2018, l’avocate pénaliste Ingrid Metton a obtenu la saisie de la Cour de justice européenne dans le procès qui oppose l’État français à la société Kanavape. Les juges de la cour d’appel d’Aix-en-Provence ont estimé qu’en vertu de la libre circulation des biens et des marchandises, le droit français se trouverait en opposition avec le droit européen.
De nombreuses associations se sont créées en France autour du CBD, pour défendre ce secteur économique prometteur face aux ambiguïtés des lois en vigueur. Leur objectif est d’informer, de soutenir les citoyens et de favoriser les recherches scientifiques. Elles sont souvent représentées par des avocats et mettent en place des partenariats avec des laboratoires et des prestataires notamment.
Le cannabidiol (CBD) est une molécule majeure présente dans le chanvre parmi une centaine de cannabinoïdes. Il fut découvert chimiquement dans les années 40 et se présente comme le 2e principe actif le plus étudié de cette plante, après le THC. Mais contrairement à celui-ci, le CBD ne présente pas d’effets psychoactifs et agit de façon positive sur notre organisme.
En décembre 2017 le comité d’Experts de la Pharmacodépendance de l’OMS a présenté un rapport préliminaire au sujet du CBD. Il estime que le cannabidiol « ne semble pas présenter de potentiel d’abus ni être nocif pour la santé ». Il recommande donc de ne pas classer le CBD sur la liste des substances contrôlées. L’OMS semble rester prudente, mais reconnaît néanmoins son potentiel thérapeutique. Ceci est confirmé par le 40e rapport de juin 2018.
Le cannabidiol suscite l’intérêt de plus en plus d’études scientifiques quant à ses propriétés analgésiques, anti-inflammatoires, anxiolytiques, antipsychotiques, antiémétiques et bien d’autres encore.
Le chanvre est une plante millénaire cultivée à travers le monde pour ses diverses vertus. Cependant l’Être humain l’a dénaturé en effectuant des croisements génétiques pour augmenter son taux de THC. Sa teneur, qui se situait aux alentours de 10 % dans les années 90, dépasse aujourd’hui les 20 %. Or celui-ci présente des effets psychotropes qui peuvent s’avérer néfastes, voire dangereux à haute concentration. Nous revenons actuellement à des variétés plus vertueuses, faiblement dosées en THC et offrant tout le potentiel des divers autres cannabinoïdes, et notamment du CBD.
Le 13 décembre 2018, un comité d’experts de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) a estimé « pertinent d’autoriser l’usage du cannabis à visée thérapeutique » dans certains cas. Cette décision apparaît comme une première étape dans l’avancée au sujet de la dimension thérapeutique de cette plante.
Ces dernières années, de plus en plus de pays tolèrent, voire dépénalisent l’usage du cannabis, conscients des nombreux avantages que cela générera.