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Publié le : 20/05/2022 14:40:52
Catégories : Actualité du CBD
L’hypertension artérielle est l’une des principales causes de mortalité précoce dans le monde. Cette maladie chronique est la plus répandue en France et sur l’ensemble de la planète. Seule la moitié des personnes hypertendues aurait connaissance de leur pathologie. Un grand nombre de patients traités sont résistants aux traitements. Si la pression artérielle reste longtemps élevée, les dégâts peuvent se révéler importants pour les vaisseaux et des organes majeurs comme le cœur, le cerveau et les reins. Le CBD aurait potentiellement un rôle bénéfique à jouer dans divers troubles cardiovasculaires.
L’hypertension artérielle (HTA) se caractérise par une pression anormalement élevée du sang sur la paroi des artères, qui persiste dans le temps. Lors d’un effort physique ou dans un moment de stress, la tension artérielle (TA) augmente normalement. Mais chez les individus hypertendus, celle-ci reste élevée. Cette maladie est souvent silencieuse, c’est-à-dire qu’elle survient sans symptômes et de nombreuses personnes ignorent être affectées par cette pathologie.
La pression artérielle (PA) est exprimée en centimètres de mercure (cmHg) ou millimètres de mercure (mmHg) par deux valeurs :
- Celle dite systolique correspond à la pression lorsque le cœur se contracte et envoie le sang dans les artères
- Celle dite diastolique est la pression dans les artères entre chaque contraction, lorsque le cœur se dilate et se remplit à nouveau du sang.
La TA varie tout au long de la journée et en fonction des activités. Elle est considérée comme normale, lorsqu’elle est mesurée au repos et inférieure à 140 mmHg pour la pression systolique et à 90 mmHg pour la diastolique.
La majorité du temps l’HTA apparaît insidieusement sans causes bien définies, elle est dite « essentielle ». Mais divers facteurs de risque peuvent favoriser sa survenue :
- Le vieillissement : avec l’âge, la paroi des artères devient moins souple. L’HTA touche moins de 10% des 18–34 ans, 40 % des personnes de plus de 65 ans et 90 % au-delà de 85 ans.
- Les antécédents familiaux
- Une alimentation déséquilibrée, riche en sel et pauvre en fruits et légumes
- Une consommation importante d’alcool
- Le surpoids ou l’obésité
- La consommation de tabac
- La sédentarité
- Le stress
- Une hypercholestérolémie
Dans 10 % des cas l’hypertension artérielle est secondaire à :
- Une maladie rénale
- Une pathologie des glandes surrénales
- Une maladie vasculaire
- Un syndrome d’apnée du sommeil
- Une maladie endocrinienne
- Certains médicaments (corticoïdes, vasoconstricteurs nasaux, estrogènes, anti-inflammatoires non stéroïdiens, antidépresseurs...)
L’hypertension artérielle est souvent silencieuse et diagnostiquée tardivement lors d’un examen médical, en raison de l’absence de signes révélateurs. 1 adulte sur 3 en souffre et seule une personne sur deux aurait connaissance de son trouble.
Certains symptômes peuvent toutefois être identifiés :
- Maux de tête
- Saignements de nez
- Vertiges
- Nervosité
- Insomnie
- Palpitations cardiaques
- Sueurs
- Troubles de la vision : mouches volantes devant les yeux.
Si elle n’est pas traitée, l’HTA peut entrainer maintes complications et notamment de graves lésions cardiaques. Elle est la 1ère cause évitable d’AVC.
En effet, elle demeure un facteur de risque important pour diverses pathologies :
- Infarctus du myocarde,
- Accident vasculaire cérébral (AVC)
- Angine de poitrine
- Insuffisance cardiaque
- Artériopathie des membres inférieurs
- Insuffisance rénale chronique
- Rétinopathie
- Maladies neurodégénératives
Dans un premier temps, des mesures hygiéno-diététiques sont mises en place :
- Diminution de la consommation d’alcool
- Arrêt du tabac
- Réduction du poids
- Pratique d’une activité physique
- Alimentation pauvre en sel, graisses et riche en fruits et légumes
- Gestion du stress par la méditation, le yoga et autres techniques
Si ces mesures ne se montrent pas efficaces, des médicaments hypertenseurs sont alors prescrits. Mais il s’avère que 10 à 30% des sujets hypertendus sont résistants aux traitements disponibles.
Ces patients présentent un risque majeur de complications. Il s’avère donc nécessaire de mettre au point de nouveaux traitements.
Le CBD est un phytocannabinoïde non psychoactif de plus en plus populaire et de plus en plus prisé pour venir en aide dans maintes maladies.
Qu’en est-il de ses propriétés au niveau du système cardio-vasculaire et plus précisément contre l’hypertension ?
Diverses recherches montrent une corrélation entre le stress sur le long terme et le développement de maladies cardiovasculaires. Des facteurs, tels que la dépression, l’anxiété, l’isolement, une vie professionnelle et familiale stressante, le statut socio-économique, augmentent le risque de développer ou accélérer la progression d’une pathologie du cœur ou des vaisseaux. Un certain nombre d'études précliniques ont démontré les effets bénéfiques du cannabidiol dans divers de ces troubles.
En 2017, une étude pour déterminer si le CBD réduit la TA chez l’Homme est réalisée au Royaume-Uni. Au cours de cette expérience randomisée en double aveugle, 9 volontaires en bonne santé reçoivent 600 mg de ce cannabinoïde ou un placebo. Une surveillance continue des paramètres est alors mise en place au repos et dans une situation de stress. Il est observé que la PA au repos et celle liée au stress sont réduites, avec une fréquence cardiaque augmentée. L’écrit souligne que des recherches supplémentaires s’avèrent nécessaires pour établir si le CBD joue un rôle dans le traitement des troubles cardiovasculaires.
Une étude prospective auprès de patients souffrant d'hypertension, de plus de 60 ans, est publiée en 2021. 26 individus avec une prescription de cannabis y ont participé. Des évaluations ont été effectuées en ambulatoire avec prise de la pression artérielle sur 24 heures, tests sanguins, ECG et mesures anthropométriques avant le début de la thérapie, puis 3 mois après. La TA systolique et diastolique s’est révélée diminuée sur 24 heures, sans changements significatifs au niveau des paramètres métaboliques.
Dans un abstract publié en 2013, les chercheurs s’interrogent si le système cardiovasculaire pourrait être une cible thérapeutique pour le CBD.
Ceux-ci décrivent alors les divers effets bénéfiques de ce cannabinoïde. Il est efficace sur des troubles variés comme le diabète, la colite, la maladie de Huntington et le cancer. De plus en plus de preuves suggèrent aussi qu’il est bénéfique pour le système cardiovasculaire. Il agit sur des artères isolées, provoquant une vasorelaxation aiguë.
Dans des modèles animaux, l'incubation in vitro avec du cannabidiol améliore les réponses vasorelaxantes. Il protège également contre les altérations vasculaires causées par un environnement riche en glucose, l'inflammation ou l'induction du diabète de type 2.
Dans le coeur, le traitement CBD in vivo protège contre les dommages de l'ischémie-reperfusion et contre la cardiomyopathie associée au diabète. Dans un autre modèle d'ischémie-reperfusion, ce principe actif a diminué la taille de l'infarctus dans des modèles animaux d'AVC. Dans le sang, ce cannabinoïde influence la migration, la survie et la mort des globules blancs et l'agrégation plaquettaire.
Ces diverses données semblent défendre l’effet positif d’un traitement au CBD pour le cœur et le système vasculaire. Toutefois, l’écrit précise la nécessité d’entreprendre des travaux supplémentaires pour consolider cette hypothèse et mettre en place des mécanismes d’action.
Les artères mésentériques sont des branches de l'aorte abdominale. Elles acheminent le sang oxygéné aux organes de l'abdomen. En 2015, des recherches à l’université de Nottingham démontrent la vasorelaxation de celles-ci, grâce au CBD. Les artères se dilatent et la pression artérielle est ainsi diminuée.
Un abstract paru en 2020 énonce les effets du CBD sur le système cardiovasculaire. Celui-ci met en avant les nombreux effets positifs du cannabidiol observés dans des modèles expérimentaux d’infarctus du myocarde, cardiomyopathie, myocardite, d'AVC, d'EHI, d'encéphalite liée à la septicémie, de complications cardiovasculaires du diabète... Ce principe actif aurait, entre autres, réduit les dommages et le dysfonctionnement des organes, les processus inflammatoires, le stress oxydatif et l'apoptose.
Les diverses études semblent plutôt prometteuses quant aux bénéfices du CBD pour le système cardiovasculaire et contre l’hypertension. Mais celles-ci demeurent toutefois insuffisantes pour élaborer une stratégie thérapeutique. D’autres recherches suivront indéniablement pour mieux comprendre l’action de ce cannabinoïde non psychoactif.
Rédactrice en chef spécialisée en CBD
Je suis passionnée et convaincue par le pouvoir des plantes que nous offre la nature et je me suis spécialisée autour du CBD. J’apporte mon expertise sur le sujet et des informations claires sur l’univers du CBD et son actualité, à travers mes articles de blog.
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