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Publié le : 28/05/2019 18:05:59
Catégories : Actualité du CBD
Le CBD est un composé du cannabis, jusqu’il y a peu, moins connu que son homologue le THC. Le cannabidiol fait grand bruit actuellement sur tous les continents. Son essor est dû à toutes les vertus qu’on lui attribue. Mais de quoi s’agit-il exactement et comment fonctionne cette molécule sur le corps humain.
Le CBD est l’abréviation de « cannabidiol ». Cette molécule fait partie d’une centaine de cannabinoïdes présents dans la plante de cannabis. Elle a été isolé pour la première fois en 1940 et sa structure chimique fut définie dans les années 1963.
C’est le deuxième cannabinoïde le plus présent et le plus étudié après le célèbre THC, tétrahydrocannabinol. Mais contrairement à celui-ci, il ne présente pas d’effets psychotropes.
Le cannabis est un genre botanique qui rassemble les plantes de la famille des cannabinacées. C’est le nom scientifique du chanvre. Celle-ci est cultivée depuis des millénaires et fut très utilisée au travers des civilisations.
Dans les années 1990, la recherche sur les effets produits par le cannabis, a permis la découverte du système endocannabinoïde (SEC). Celui-ci est composé de récepteurs cellulaires, des protéines et de molécules qui se trouvent dans notre organisme. Les vertébrés et donc pour la plupart de nos animaux de compagnie, possèdent également ce système.
Le SEC fonctionnerait comme un régulateur de notre organisme, à priori au niveau de tous les processus physiologiques, tels le système immunitaire, l’homéostasie… Ce système de communication du corps s’avère extrêmement vaste et d’autres études scientifiques sont encore nécessaires pour découvrir l’étendue de ses fonctions.
A ce jour deux types de récepteurs ont été identifiés, les CB1 et CB2, mais les scientifiques pensent qu’il en existerait un troisième, celui-ci n’a pas encore été isolé.
Les CB1 se trouvent dans le système nerveux central et périphérique, mais également dans de nombreux organes et tissus.
Les CB2 sont surtout présents dans les tissus immunitaires, la moelle osseuse, les os, la rate… Ceux-ci sont pour l’instant moins étudiés que les premiers.
Ces protéines reçoivent des signaux chimiques extérieurs par ce que l’on appelle en chimie des ligands, molécules qui vont se lier aux récepteurs pour produire une réponse cellulaire. Ces molécules peuvent être issues des plantes, les phytocannabinoïdes ou synthétiques ou encore produites par le corps, les endocannabinoïdes. Parmi ces derniers, les scientifiques en distinguent, pour l’instant, deux grands types. D’une part un neurotransmetteur l’anandamide (AEA), qui participe, entre autre, à la régulation de l’appétit, de l’humeur, de la mémoire, du sommeil et d’autre part le 2 AG (2-arachidonoylglycérol).
Le THC, un phytocannabinoïde, possède les mêmes propriétés que l’AEA et se fixe principalement sur le CB1 dans le système nerveux central, d’où ses effets psychoactifs.
Le CBD, quant à lui, agit indirectement sur les récepteurs puisqu’il ne peut parfaitement se lier à eux. Il n’a donc pas d’influence sur les fonctions du cerveau et ne modifie donc pas l’état psychique. Cela explique que cette substance est considérée non addictive et sans danger par l’OMS.
Le cannabidiol va même diminuer l’activation du CB1 par le THC et donc réduire les effets psychotropes.
Il joue aussi un rôle sur la gestion du niveau d’anandamide dans l’organisme. De fortes concentrations d’AEA sont décomposées par notre corps et le CBD possède une faculté particulière à se lier aux enzymes responsables de ce procédé.
Mais le CBD est capable d’activer beaucoup d’autres récepteurs dans l’organisme.
Il a notamment une affinité avec le 5-HT1A qui déclenche entre autre la libération de sérotonine. Ce neurotransmetteur participe à la gestion des humeurs et aux sentiments de bien-être et bonheur. Le 5-HT1A serait impliqué dans une variété d’autres processus comme celui de l’anxiété, de l’appétit, de la nausée, de la douleur…
Le cannabidiol active aussi les récepteurs d’adénosine ce qui apporte un effet anti-inflammatoire et anti-anxiété. Ceux-ci participent également à la libération de dopamine et de glutamate. Le premier joue un rôle dans le mécanisme de récompense et la motivation. Le second intervient dans l'apprentissage et la cognition.
Le CBD pourrait bloquer l’activité du GPR55, qui participe à la progression du cancer et ainsi apporter des effets anti-tumeurs, dans certains types de cancers.
Avec le récepteur TRPV1 il intervient dans la régulation de la température corporelle et de la perception de la douleur.
Les récepteurs du foie (PPAR-alpha) sont aussi influencés en accélérant le métabolisme à l’intérieur de cette organe.
On perçoit ici tout le potentiel du CBD, mais chaque organisme est différent et les effets s’avèrent donc variables d’une personne à l’autre. De nombreuses études se révèlent encore nécessaires pour définir plus clairement les processus et les propriétés de cette molécule. Nous ne sommes qu’au début de longues recherches futures.